Les employeurs d’au moins 50 salariés auront, au 1er janvier 2019 (1er janvier 2019 pour les entreprises de plus de 250 salariés et 1er janvier 2020 pour les entreprises entre 50 et 2502 salariés),désormais l’obligation de publier les écarts de rémunération hommes-femmes ainsi que les correctifs qu’ils mettent en œuvre pour les supprimer sous 3 ans. Des précisions quant aux indicateurs de mesures seront apportées par décret.
En cas d’écarts top importants (les seuils seront définis par décret), l’employeur aura l’obligation de négocier un plan de rattrapage dans le cadre de la négociation collective quadriannuelle obligatoire relative à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. L’employeur dispose de trois ans pour se mettre en conformité sous peine de sanctions financière dont le montant peut atteindre jusqu’à 1% de la masse salariale annuelle.
Les entreprises d’au moins 250 salariés doivent désigner des référents chargé d’accompagner les salariés en matière de lutte contre le harcèlement sexuel (L 1153-5-1 nouv. C. trav).
Le CSE doit également désigner un référent parmi ses membres qui sera chargé des mêmes missions.
En parallèle, l’employeur doit également afficher dans les locaux les actions pénales et civiles en matière de harcèlement sexuel. L’obligation d’affichage existe déjà en ce qui concerne l’obligation d’afficher l’art. 222-33 C. pén. prévoyant les sanctions pénales en matière de harcèlement sexuel. Ces deux obligations d’affichage sont cumulatives.