Un technicien d’un service client d’une entreprise de télécommunications, diagnostiqué électrosensible depuis 2011 avait été maintenu au même poste en dépit des préconisations de la médecine du travail. Deux ans plus tard, le 6 novembre 2013, il avait été victime d’un malaise sur son lieu de travail.
Une première expertise médicale avait conclu à un malaise d’origine « psychiatrique » provoqué par des « troubles anxieux », sans rapport avec l’environnement au travail. Mais un second rapport avait avancé qu’on ne pouvait exclure « tout lien de causalité entre le malaise et le travail ». Dans sa décision rendue le 27 septembre, le Tass des Yvelines estime que « l’existence d’une cause étrangère exclusive de cet accident n’est pas rapportée » et qu’il pouvait être imputé au travail.
Il a donc condamné la Cpam à verser 1600 € au demandeur, ainsi que 2000 € au titre des frais de justice. Une quinzaine d’autres dossiers pourraient suivre.
Source : AFP