S’appuyant sur les dispositions du code civil et l’interprétation qu’en donne la Cour de cassation, le Conseil d’Etat affirme que la rétractation par le promettant d’une promesse unilatérale de vente, lorsqu’elle intervient avant que le bénéficiaire ait levé l’option dans le délai stipulé dans le contrat, se résout en dommages et intérêts.
Par suite, le bénéficiaire d’une promesse unilatérale de vente consentie par une commune, qui n’a pas encore levé l’option, ne peut prétendre à la réalisation forcée de la vente, mais seulement à des dommages et intérêts, en saisissant le cas échéant le juge du contrat. (CE 2 avril 2015 Commune de Case-Pilote, n° 364539).
À CONSULTER