En l’absence de certitude scientifique, le lien de causalité entre l’administration du vaccin contre l’hépatite B et l’apparition d’une sclérose en plaque doit être juridiquement prouvé par la réunion d’indices graves, précis et concordants.
Par deux arrêts rendus le 18 octobre 2017, la première chambre civile de la Cour de cassation a rejeté l’action de plusieurs victimes prétendues du caractère défectueux du vaccin contre l’hépatite B et son lien éventuel avec la survenance d’une sclérose en plaques.